Voir un monde
Bonjour,
Comme j'étais partie en stage de calligraphie, on pouvait supposer que j’avais calligraphié… Ce qui était le cas. Longtemps, longtemps, sans penser à rien d'autre que d'écrire et penser à respirer. Oui, ça peut servir.
Alors voici mes exercices. C’est vrai, il n’y en a que deux mais je tiens à rappeler à l’honorable assemblée de lecteurs ici réunis que je ne vais pas montrer les kilomètres de lignes qui précédent la petite composition ici présente.
Donc voici tout d’abord la première :
"Pour voir un monde dans un grain de sable
Et un paradis dans une fleur des champs
Tiens l’infinité dans la paume de ta main
Et l’éternité dans une heure. "
William BlakeJe voulais que les mots « infinité » et « éternité » apparaissent comme une trouée au fond du ciel. En effet, le bleu du ciel donne bien l’impression d’être infini ? Non ? Ben à moi si ! Et comme c’est moi qui écris le texte, et bien c’est moi qui choisis, na ! Donc j’avais pensé les calligraphier à la gomme de réserve avant de réaliser le fond. Mauvaise pioche ! Il n’y avait pas de gomme de réserve. Bon ! On inverse le processus, je réalise le fond d’abord et j’écris en blanc par-dessus (heureusement que Madame le Professeur était là, non ? Je devrais dire à mes élèves que ça peut servir un professeur ?). Du coup, le blanc n’est pas si blanc mais légèrement teinté de bleu par transparence… L’effet me plaît bien. Il ne me restait donc plus qu’à écrire le texte en entier dans un dégradé de bleu du plus foncé au plus clair pour donner un peu de perspective…
Elle a été réalisée avec une écriture "rustica" du premier siècle. La minute culturelle et le petit paragraphe qui se trouve à côté de mon ductus) vous disent que cette écriture était à l'origine calligraphiée au roseau sur papyrus.
Bonne journée
Véronique
Comme j'étais partie en stage de calligraphie, on pouvait supposer que j’avais calligraphié… Ce qui était le cas. Longtemps, longtemps, sans penser à rien d'autre que d'écrire et penser à respirer. Oui, ça peut servir.
Alors voici mes exercices. C’est vrai, il n’y en a que deux mais je tiens à rappeler à l’honorable assemblée de lecteurs ici réunis que je ne vais pas montrer les kilomètres de lignes qui précédent la petite composition ici présente.
Donc voici tout d’abord la première :
"Pour voir un monde dans un grain de sable
Et un paradis dans une fleur des champs
Tiens l’infinité dans la paume de ta main
Et l’éternité dans une heure. "
William Blake
Elle a été réalisée avec une écriture "rustica" du premier siècle. La minute culturelle et le petit paragraphe qui se trouve à côté de mon ductus) vous disent que cette écriture était à l'origine calligraphiée au roseau sur papyrus.
Bonne journée
Véronique
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